French Conversation and Composition
by
Harry Vincent Wann

Part 3 out of 5



que penser d'une telle reponse. Allant ensuite a une autre table,
ou les joueurs avaient aussi deux points chacun, il repeta sa
question, et on lui repondit: "We are two to two, too.--Toutoutou
et toutoutoutou!" s'ecria le Francais qui crut qu'on se moquait
de lui. Et il s'en alla furieux.


123. L'APPETIT VIENT EN MANGEANT

"A quoi sont destines ces elephants, ces armes, cet attirail de
guerre et ces vaisseaux tout prets a mettre a la voile?" demandait
au roi Pyrrhus un sage confident, conseiller tres prudent d'un
monarque qui ne le fut guere. "Je pars, lui repondit le prince,
pour Rome, ou je suis appele.--Qu'allez-vous y faire?--Assieger
la ville.--Le projet est admirable et digne seulement d'Alexandre
ou de vous. Mais une fois Rome prise, seigneur, ou irons-nous?--La
conquete du reste des Latins est chose aisee.--Sans doute, on peut
les vaincre. Et ensuite qui voulez-vous attaquer?--Les ports de
la Sicile sont tout proches, et bientot nos vaisseaux mouilleront
devant Syracuse.--Et apres?--Maitres de cette ville, nous partons
aussitot pour Carthage, et nous nous en emparerons. La route
est libre; qui est-ce qui peut nous arreter?--Seigneur, je vous
comprends: nous allons tout dompter. Nous allons traverser les
deserts de Libye, asservir en passant l'Egypte et l'Arabie, passer
le Gange, soumettre des pays inconnus, faire trembler les Scythes
sur les bords du Tanais, et ranger sous nos lois toute une moitie
du monde. Mais enfin, quand nous serons de retour, vous ne saurez
plus que faire?--Oh! alors, mon cher Cineas, victorieux et
satisfaits, nous pourrons rire tout a notre aise et prendre du
bon temps.--Eh! seigneur, des aujourd'hui, sans sortir de votre
royaume, qui nous empeche de rire du matin au soir?"


Racontez en quelques mots l'essentiel de cette conversation.--Quels
mots vous a-t-il fallu chercher?--Donnez-en une definition en
francais.


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XIX

Interrogatives.--Relative _que_ in emphatic inversions.--_Penser
a; penser de. Jouer a; jouer de. Savoir; connaitre._

EXAMPLES

Qui est la?--Qui avez-vous Who is there?--Whom did you
vu?--Avec qui parlez-vous? see?--With whom are you speaking?
De qui est-elle la fille? Whose daughter is she?
A qui est cette maison? Whose house is this?
Devinez qui j'ai vu. Guess whom I saw.
Qu'avez-vous vu?--Que What did you see?--What's to be
faire?--Qu'en pensez-vous? done?--What do you think of it?
De quoi parlez-vous?--A quoi What are you talking about?--What
pensez-vous? are you thinking about?
Savez-vous ce que Do you know what it
c'est?--Quoi?--Devinez quoi. is?--What?--Guess what.
Je ne sais que dire ni que faire. I don't know what to say nor do.
Laquelle de ces plumes est la Which of these pens is yours?
votre? Auquel de vos amis To which of your friends are you
ecrivez-vous? Duquel writing? Of which one are you
parlez-vous? speaking?
Qui est-ce qui (or) qui. Who (subject).
Qui est-ce que (or) qui. Whom (object).
Qu'est-ce qui (only). What (subject).
Qu'est-ce que (or) que. What (object).
Qu'est-ce que la grammaire? (or) What is grammar?
Qu'est-ce que c'est que la
grammaire?
Qu'est-ce? (simple question) \
Qu'est-ce que c'est? (emphatic) | What is it?
Qu'est-ce que c'est que cela? /
(more insistent)
Quel livre avez-vous?--Quelle What book have you?--What
plume?--Je ne sais quelle idee pen?--I don't know what idea
lui est venue.--Quel homme! has struck him.--What
_a_ man!
C'est un beau pays _que_ France is a beautiful country.
la France.
Je ne le connais pas. I do not know him (acquaintance).
Il joue _de_ la guitarre. He plays the guitar.
Savez-vous jouer _aux_ Do you _know how_ to play
cartes? cards?

A. 1. Who sent you that letter? 2. Which of the letters did you
mail? 3. Do you know to whom it was addressed? 4. Whose valet
is he? 5. What did you find on the desk? 6. What was[1] it that
the carter said to the culprit? 7. Did he know who had forged
the signature? 8. What[2] was the patient's occupation? 9. What!
He is gone? I don't know what to think of[3] it.[3] 10. Who is
playing cards in that room? 11. I don't know what[4] I was thinking
of.[5] 12. Whose[6] is this violin? 13. It is mine, what are you
going to do with[3] it?[3] 14. Whom do you wish to see?--M.
Blanc.--Which one,[7] the father or the son? 15. It is a difficult
thing[8] to learn to write well. 16. Does she know how[7] to play
the piano? 17. Don't you know what a forger is?[9] 18. I have
no[10] use for[11] your advice. 19. "Oh ! A[12] fine thing it[7]
is[7] to[8] know something!" says M. Jourdain in the "Bourgeois
Gentilhomme" of Moliere. 20. Did the doctor know what instrument
he played? 21. The king did not know which country to attack
first.[13] 22. Do you see that object? What is it? 23. If I knew
him well, I would invite him.

[Footnotes 1: _present._ 2: _adjective._ 3: en. 4: quoi. 5: a;
_what order?_ 6: _possession._ 7: _omit._ 8: _emphatic inversion;
supply_ que. 9: "_what it is that a forger_." 10: _omit_ pas.
11: que faire de. 12: _definite article._ 13: _supply definite
article._]

B. Make a list of interrogative words (adverbs, etc.) not included
in examples above and illustrate their use in questions and
exclamations.




124. REPARTIE D'UN AMI DE VOLTAIRE

Un jour un auteur aussi celebre par son esprit que craint pour
ses epigrammes pria Voltaire de le faire inviter a un grand diner
de gala. "Je le veux bien, dit-il, mais a la condition que vous
ne prononcerez qu'une seule phrase.--Convenu." Au diner, on sert
un plat de petits poissons et Voltaire, qui en etait friand, le
mange a lui tout seul. "Ah! s'ecrie-t-il satisfait, j'ai mange
de ces petits poissons autant que Samson tua de Philistins."
L'autre, qui n'avait rien dit jusque la, ouvre la bouche et grogne:
"Avec la meme machoire."


Redoutait-on avec raison le celebre satirique?--Ou voulait-il
se faire inviter?--A qui s'est-il adresse dans ce but?--A quelle
condition l'autre a-t-il consenti a lui faire ce service?--Le
premier est-il demeure d'accord?--A-t-il tenu parole?--Quel plat
a-t-on servi au diner?--Voltaire l'a-t-il trouve a son gout?--Comment
s'est-il exprime la-dessus?--Le satirique a-t-il continue a garder
le silence?

Faites ce recit de memoire.


125. PLUS DE CONFIANCE EN MOINS DE MERITE

On sait que Moliere n'avait aucune confiance dans les medecins,
et qu'il s'en moqua dans quelques-unes de ses comedies, ou il
exposait leur charlatanisme. Une fois, voyageant en Auvergne, il
tomba malade a une petite distance de Clermont. On lui proposa
d'envoyer chercher un medecin celebre de cette ville. "Non, non,
dit-il, je n'oserais m'y fier; c'est un trop grand homme pour
moi; allez me chercher le chirurgien du village voisin; il n'aura
peut-etre pas la hardiesse de me tuer."


Quelle opinion Moliere avait-il de la profession de medecin?--Y
avait-il en effet beaucoup de charlatanisme au XVIIe siecle?--Quel
moyen Moliere avait-il d'exposer l'exploitation de la credulite
publique?--Ou Moliere est-il tombe malade?--Qui a-t-on voulu
faire venir?--Moliere s'y est-il oppose?

Soyez pret a definir les mots les plus difficiles de cette histoire.


126. TROP TARD

Chasseur citadin: "Vous ne vous opposez pas a ce qu'on chasse[1]
sur votre ferme?"--Fermier: "Plus a present.--Y a-t-il du
gibier?--Plus a present. Un chasseur de la ville etait ici la
semaine derniere, et il a tue le dernier mouton."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Quelle permission le chasseur sollicitait-il?--Le fermier y a-t-il
fait des obstacles?--Pourquoi etait-il inutile de demander la
permission de chasser sur ses terres?

Racontez plus au long cet incident.


127. MOYEN D'EVITER LES DISCUSSIONS

Un financier avait l'habitude de rassembler ses actionnaires, une
fois par an, dans une immense salle ou il n'y avait ni chaises
ni table. Il lisait son rapport; puis il ajoutait: "Que tous
ceux qui approuvent se levent." Naturellement personne n'etant
assis, le brave homme s'ecriait: "Approuve a l'unanimite!" et
declarait la seance levee.


Quelle coutume le capitaliste avait-il?--Qu'y avait-il dans la
salle?--Comment le financier s'y prenait-il pour faire approuver
son rapport?--Sa ruse prenait-elle?


128. COMMENT FAIRE TAIRE UN COCHON

Charles-Quint, allant voir le cloitre des Dominicains a Vienne,
rencontra sur son chemin un paysan qui portait un cochon. Comme
cet animal poussait des cris fort desagreables, l'empereur demanda
au paysan s'il n'avait pas appris la methode d'empecher les cochons
de crier. Le rustre avoue ingenument que non, et ajoute qu'il
serait bien content de la savoir. "Prends le cochon par la queue,
lui dit l'empereur, et tu verras qu'il se taira." Le paysan le
fit, et le pore se tut; puis, s'adressant a Charles-Quint: "Il
faut, lui dit-il, que vous ayez[1] appris le metier plus longtemps
que moi, monsieur, car vous le savez beaucoup mieux."

Ce doit etre pour jouir d'aventures pareilles que les rois vont
souvent incognito.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Ecrivez en 100 mots cette anecdote.

Donnez les parties principales des verbes irreguliers.


129. LA BOMBE

Charles XII a ete l'un des rois de France les plus belliqueux.
Voici un episode emprunte aux oeuvres de Voltaire, a l'appui
de cette opinion:

Un jour qu'il dictait des lettres pour la Suede a un secretaire,
une bombe tomba sur la maison, perca le toit et vint eclater
pres de la chambre meme du roi. La moitie du plancher tomba en
pieces. Le cabinet ou le roi dictait, etant pratique en partie
dans une grosse muraille, ne souffrit point de l'ebranlement, et
par un bonheur etonnant, nul des eclats qui sautaient en l'air
n'entra dans ce cabinet dont la porte etait ouverte. Au bruit
de la bombe, et au fracas de la maison qui semblait tomber, la
plume echappa des mains du secretaire. "Qu'y a-t-il done? lui
dit le roi d'un air tranquille; pourquoi n'ecrivez-vous pas?"
Celui-ci ne put repondre que ces mots: "Eh! sire, la bombe!--Eh
bien! Reprit le roi, qu'a de commun la bombe avec la lettre que
je vous dicte? Continuez!"


Racontez cette histoire.


130. LE BAVARD

Un jeune fat tenta un jour de lier conversation avec Aristote. Le
philosophe cependant ne pretait guere attention a ce que l'autre
lui disait. Le babillard, apres s'etre epuise en vains propos,
voyant qu'Aristote ne lui repondit rien: "Je vous incommode
peut-etre, lui dit-il, ces bagatelles vous detournent de quelques
pensees plus serieuses?--N'importe, repondit Aristote, vous pouvez
continuer: je n'ecoute pas." Moyen efficace pour se debarrasser
d'un facheux, mais dont beaucoup de gens n'auraient pas le courage
de se servir.


Comment le bavard a-t-il aborde le philosophe?--Celui-ci a-t-il
attache une grande importance aux paroles du jeune homme?--Le fat
s'en est-il apercu enfin?--A-t-il eu l'aplomb de continuer?--De
quel moyen le penseur a-t-il use pour se debarrasser de lui?


131. CRUAUTE BARBARE!

"Ne me parlez pas de vos compagnies d'assurances sur la vie,
s'ecriait une bonne femme indignee: ca n'est bon a rien! Quand mon
pauvre mari etait sur son lit de mort, j'ai demande a une compagnie
d'assurances d'envoyer quelqu'un pour assurer immediatement la vie
du malade! Croiriez-vous qu'on a eu la cruaute de ne m'envoyer
personne?"


Developpez en forme d'anecdote.


132. LE PAUVRE NE CRAINT PAS LES VOLEURS

Un voleur s'etait introduit pendant la nuit dans la chambre d'un
homme pauvre. Il tatonne et cherche quelque chose a voler. Il
s'etait trompe, sans doute. Le pauvre, qui ne dormait pas, se
met sur son seant et lui dit: "Tu perds ton temps, mon ami, en
venant de nuit chercher quelque chose ou je ne puis rien trouver
pendant le jour. Ca ne vaut pas la peine."


Ou le voleur avait-il penetre?--Que venait-il y faire?--Est-ce
que ses recherches ont ete couronnees de succes?--Qui le
guettait?--Pourquoi le pauvre se moquait-il des voleurs?

Faites ce recit de memoire.


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XX

Negatives. _Ne ... pas, point, jamais, plus, guere, rien, personne,
pas un, que, aucun, nul, ni_.-Order of negative particles with
infinitive.--Omission of _pas_ after _savoir, pouvoir, cesser,
oser_.--_Que_ introducing _oui, non_, etc., after verbs of saying,
thinking and the like.--Idioms: aller chercher, envoyer chercher,
vouloir bien, valoir la peine.

1. Don't speak to me. 2. I didn't speak to you. 3. She hardly
pays attention to what people[1] say to her. 4. This table is
good for[2] nothing, but never mind,[3] I don't need[4] it any
longer. 5. I didn't sleep at all[5] last night. 6. That pig isn't
worth the trouble of stealing[6] it. 7. I wrote but[7] a single
sentence. 8. Not a one of us was invited to the dinner. 9. No
author is more celebrated for[8] his wit than he. 10. Nobody
fears him; he never opens his[9] mouth. 11. What have you found?
Nothing. 12. Haven't you any confidence in him? None. 13. I asked
him if he was satisfied and he said no. 14. Has dinner been served?
Not yet. 15. Have they[1] sent for the doctor? I think so.[10]
16. I've only eaten three fish. 17. Nothing is harder than to
talk when one would prefer not[11] to utter a single word. 18.
He can't and[12] won't learn French. 19. Why doesn't he go get
the surgeon? 20. He doesn't know where to find him. 21. He doesn't
stop[13] grumbling.[6] 22. Neither the king nor the rustic knew
how to keep the pig from squealing.[6] 23. Never will I be able
to do it. 24. None of the bombs burst near us. 25. Voltaire ate
nothing but fish. 26. Will you kindly not sing so loudly[14]?
27. Will you pronounce this word? Yes, I am willing. 28. It isn't
worth the trouble.

[Footnotes 1: on. 2: valoir. 3: n'importe (_omit_ pas). 4: avoir
besoin de. 5: point; _order?_ 6: _infinitive._ 7: ne ... que.
8: par. 9: _definite article_. 10: oui. 11: aimerait mieux ne
pas. 12: ni ne. 13: cesser. 14: fort.]


133. PIRON PREND SON RANG

Piron, poete francais, dinait un jour chez un financier. Comme on
allait se mettre a table, une personne distinguee de la compagnie
l'engagea a passer devant lui pour se rendre dans la salle a
manger. Le maitre de la maison s'apercevant de leur ceremonie,
dit a l'homme titre: "Eh! monsieur le comte, c'est un auteur,
ne faites point de facons..." Piron, qui sentait qu'on voulait
l'abaisser, met aussitot le chapeau, et marche fierement le premier,
en disant: "Puisque les qualites sont connues, je prends mon
rang."


Ou le poete dinait-il un jour?--Comment un certain monsieur a-t-il
voulu temoigner du respect pour lui?--Le maitre de la maison
faisait-il beaucoup de cas de Piron?--Ce dernier s'est-il montre
sensible a l'affront?--S'est-il laisse abaisser?


134. L'EPITAPHE DE PIRON, ECRITE PAR LUI-MEME

Ci-git Piron, qui ne fut rien
Pas meme academicien.


135. TEL PERE TEL FILS

Les enfants sont censes admirer les talents de leurs peres. L'oncle
Georges faisait une visite il y a quelque temps chez son frere,
dont le fils a dix ans. "Eh bien! mon neveu, dit-il au petit, je
suppose que vous regardez votre pere comme un grand homme?--D'abord,
repond le neveu, je ne m'en etais pas apercu, mais quand on m'a
dit que je lui ressemblais, j'ai change d'avis."


Les enfants sont-ils admirateurs des qualites de leurs parents?--De
qui l'oncle parlait-il avec son petit neveu?--Ce dernier admettait-il
le talent de son pere?--A quoi l'a-t-il reconnu?


136. COMME ON FAIT SON LIT ON SE COUCHE

"J'ai remarque, disait un fat, qui voulait faire le plaisant,
que dans beaucoup de maisons on passe la moitie de la soiree a
prier les gens de chanter, et l'autre moitie a le regretter."


137. L'ENFANT STUPIDE

Le maitre d'une petite ecole de province reprochait a un eleve
age de seize ans de ne pouvoir resoudre un simple probleme. "Mais
il est trop difficile pour moi, monsieur, dit l'eleve.--Quel age
avez-vous? demanda le maitre.--Seize ans, monsieur.--Seize ans,
et vous ne pouvez resoudre un probleme aussi facile? Savez-vous
bien qu'a votre age Washington etait deja geometre?"

L'eleve ne repondit pas. Apres la classe, un de ses camarades lui
demanda si Washington s'etait, a l'age de seize ans, distingue
de quelque autre maniere. "Tout ce que je sais, dit le gamin,
c'est qu'il etait geometre a mon age et president des Etats-Unis
a l'age de notre maitre."


Quel reproche le maitre a-t-il fait a l'eleve?--Par quel contraste
a-t-il voulu lui faire honte de sa stupidite?--La semonce a-t-elle
eu l'effet desire?--Quelle reflexion le gosse y a-t-il faite?

Racontez cette anecdote.


138. L'HOMME RECHERCHE

Deux individus etaient en grande conversation sur la maniere de
reussir dans la vie. L'un dit a l'autre: "Voyez-vous cet homme
la-bas? Il a laisse derriere lui quantite de gens qui se demenent
pour le rattraper.--Qui est-il? demanda l'autre.--C'est un conducteur
d'omnibus."


139. MEILLEUR MARCHE

C'etait dans un petit _village_ a l'epoque ou le _tabac_ se vendait
sept sous l'once. Un bonhomme entre dans une petite boutique et le
_dialogue_ suivant s'etablit entre lui et la marchande. "Combien
l'once de ce tabac?--Sept sous.--Combien la demi-once?--Quatre
sous.--_Pesez_-m'en une demi-once." La marchande le fit. "_A_
_present_, pesez-m'en une autre demi-once."

La bonne femme poussa les deux paquets devant le pratique avec
un sourire, s'imaginant qu'il allait payer l'once entiere. Mais
le ruse coquin, ayant mis les deux paquets l'un a cote de l'autre:
"Le premier, dit-il, _coute_ quatre sous, et celui-ci trois sous,
n'est-ce pas? Eh bien! je n'hesite pas, je prends le dernier.
_Au_ _revoir_."


Ecrivez en 100 mots cette histoire.

Faites des phrases en employant les mots soulignes.


140. LE MARECHAL DE LUXEMBOURG

C'etait en 1692. Le marechal de Luxembourg, a la tete de 70,000
Francais, guerroyait contre les Anglo-Hollandais commandes par
Guillaume d'Orange. Ce dernier, qui s'etait deja illustre en
plus de vingt combats, etait un adversaire redoutable. Aussi
le marechal, a la veille de lui livrer bataille, lanca-t-il un
certain nombre d'espions dans la campagne. L'un de ceux-ci, apres
avoir echappe cent fois au danger d'etre fait prisonnier, fut
enfin pris par les Anglais. On le contraignit a ecrire un faux
avis au marechal de Luxembourg, campe a quelques milles seulement.
Celui-ci dispose ses troupes d'apres cet avis perfide, et l'ennemi
ne tarde pas a l'attaquer sur son point le plus faible. La deroute
des notres commence. Mais le marechal change aussitot la disposition
du combat; quoique malade, il charge trois fois en personne et
ramene la victoire sous nos drapeaux. Ce fut la bataille de
Steinkerque. Nos ennemis, apres y avoir perdu 18,000 hommes,
laisserent entre nos mains environ 80 enseignes et 15,000
prisonniers. Guillaume enrageait de ne pouvoir battre Luxembourg,
et se moquait des infirmites de son adversaire. Le marechal etait
un peu contrefait, "Ne pourrai-je jamais battre ce vilain bossu?
Disait Guillaume.--Comment sait-il que je suis bossu? ripostait
Luxembourg, il ne m'a jamais vu par derriere!"--CLAUDE AUGE.


Soyez pret a definir en francais les verbes qui se trouvent dans
cette histoire et a en donner les parties principales.


141. FIDELE AUX ORDRES

Mme de M... etait ordinairement chez elle le vendredi. Un jour
elle avait donne l'ordre a son suisse de dire qu'elle n'y etait
pas. Le soir, dans le nombre de ceux qui s'etaient presentes,
le suisse lui nomme Mme V..., sa soeur. "Eh! dit-elle, ne vous
ai-je pas deja dit que, quelque ordre que je vous donne,[1] j'y
suis toujours pour elle?" Le lendemain Mme M... sort, Mme V...
revient: "Ma soeur y est-elle?--Oui, madame," repond le suisse.
Mme V. monte; elle frappe longtemps. Elle redescend. "Il faut
bien que ma soeur n'y soit pas.[1]--.Non, madame, dit le suisse,
mais elle y est toujours pour vous."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Quel ordre madame avait-elle donne au suisse?--De quai a-t-il
tenu compte, le soir, a sa maitresse?--En etait-elle contente?--La
soeur est-elle revenue?--Qu'a-t-elle demande?--Le suisse s'est-il
rappele l'ordre de madame?--Est-ce que madame n'etait pas
sortie?--Quel soupcon la soeur a-t-elle concu?--Comment le suisse
a-t-il explique sa conduite?


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XXI

Articles.--Omission of indefinite article.--Distributive use
of definite article.--Review cardinals and
ordinals.--Age.--Dates.--Fractions.

EXAMPLES

Cet homme est avocat (general, That man is _a_ lawyer (_a_
pretre, Anglais, etc.). general, _a_ priest,
_an_ Englishman, etc.).
Son frere est _un_ avocat His brother is a celebrated
(etc.) celebre. lawyer(etc.).
C'est _un_ Francais (un It (he) is a Frenchman (an
acteur, etc.). actor etc.).
Lamartine, poete et homme Lamartine, a poet and politician,
politique, est ne a Macon. was born at Macon.
Cent livres.--Mille mercis. A hundred books.--A thousand thanks.
Quel homme! What _a_ man!
Dix sous _la_ piece.--Cinq Ten cents _a_ piece.--Five
francs _la_ livre (_le_ francs _a_ pound (_a_
metre, etc.). meter etc.).
Deux fois _par_ jour.--Cinq Two times _a_ day.--Five
francs _par_ lecon. francs _a_ (or _per_) lesson.
Elle est chez elle le jeudi She is at home _on_ Thursday (or)
(or) les jeudis. every Thursday.
Il est arrive lundi (passe). He came (last) Monday.
Il arrivera mardi (prochain). He will arrive (next) Tuesday.
Le premier mai.--Le deux avril. May first.--April second.
Quel age a-t-il?--Il a dix ans. How old is he?--He is ten.
Une femme agee de trente ans. A woman thirty years old.
Une demi-heure.--Deux heures et A half hour.--Half past two.--Half
demie.--La. moitie du temps. the time.

A. 1. Piron was a French poet, who lived[1] in[2] the eighteenth
century.[3] 2. He was born[4] at Dijon, a city of France, July
9, 1689. 3. His father was an apothecary.[5] 4. Piron was[6]
never a member of the Academy. 5. He died[7] January 21, 1773, at
the age of eighty-three.[8] 6. She has spent an hour and a half
singing.[9] 7. Who is that man? He[10] is a marshal of France. 8.
A child seven years old cannot solve these problems. 9. Was he
a Frenchman or an Englishman? 10. I only have half a pound of
tobacco, but I'll give you half of it. 11. He earns ten francs
a day. 12. She always goes out on Sunday. 13. I am going to dine
at an author's house Friday. 14. Last Monday I spent the evening
at my uncle's. 15. I paid ten cents an ounce for[11] this tobacco.
16. Thank-you[12] a thousand times! 17. She says she is only
thirty! 18. The enemy attacked us first.[13] 19. At first[14]
I didn't want to sing. 20. What a man! He changes[15] his[11]
mind[16] a hundred times a day. 21. The President of the United
States receives $75,000 a year. 22. I am going to change[15]
my[11] hat. 23. Whatever[17] problem you give[18] me, I can work
it.

[Footnotes 1: vivre; _past definite_. 2: a. 3: siecle (_m._).
4: naitre; _past definite_. 5: pharmacien (_m._). 6: _past
definite_. 7: mourir; _past definite_. 8: _supply_ years. 9: a
_with infinitive_. 10: Ce. 11: _omit_. 12: merci. 13: le premier.
14: d'abord. 15: changer de. 16: avis. 17: quelque ... que.
18: _subjunctive, why?_]

B., Word Study, Use in sentences: audacieux, audace, aussi, aussitot,
autorisation, autorite, habile, habiller, hote, hotelier, humble,
humilier, maladresse, maladroit, penser, penseur, pensif.

Be careful to note that in some cases words are very similar
but are of different meaning and not necessarily from the same
root.


142. L'ENSEIGNE DU CHAPELIER

Un de mes amis, voulant s'etablir chapelier, consulta plusieurs
de ses connaissances sur l'important chapitre de l'enseigne.
Celle qu'il se proposait d'adopter etait ainsi concue: "John
Thompson, chapelier, fait et vend des chapeaux au comptant";
suivait le chapeau, signe auquel on reconnait tous ceux de sa
profession. Le premier ami dont il reclama les conseils lui fit
observer que le mot chapelier etait tout a fait superflu, et
qu'il vaudrait mieux le supprimer; il en convint sur-le-champ
et le mot fut raye. Le second remarqua qu'il etait a peu pres
inutile de mentionner que John vendait au comptant. "Peu de gens,
dit-il, achetent a credit un article d'aussi peu d'importance
qu'un chapeau; et, au cas ou l'on demanderait credit, il peut
arriver que le marchand lui-meme trouve[1] a propos de l'accorder."
Les mots furent en consequence effaces, et l'enseigne se borna a
cette courte phrase: "John Thompson fait et vend des chapeaux."
Un troisieme ami l'abregea encore en affirmant que ceux qui avaient
besoin de se pourvoir d'un chapeau s'inquietaient peu de savoir
par qui il etait fait. Mais quand un quatrieme conseiller lut
les mots restants: "John Thompson vend des chapeaux," il s'ecria:
"Eh! mon Dieu! croyez-vous qu'on s'imaginera que vous voulez les
donner?" En consequence, deux mots de plus ayant ete supprimes,
il ne resta que le nom du marchand et l'effigie du chapeau.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Ecrivez cette histoire.


143. LE FAIBLE DES CONTEURS

Tout conteur se repete: voila le grand inconvenient du metier. Un
conteur de profession, auquel on reprochait ce defaut, repondit
assez naivement: "Il faut bien que vous me permettiez[1] de vous
redire de temps en temps mes petits contes; sans cela je les
oublierais."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Quel est le faible des conteurs?--Avec qui parlait-on de cet
inconvenient?--Comment s'est-il justifie?


144. _L'ASTROLOGUE SAUVE_ PAR SA _PRESENCE_ D'ESPRIT

Un astrologue, sous le regne de Louis XI, ayant _predit_ quelque
chose de desagreable a ce roi, sa _majeste_, pour se venger,
_resolut_ de le faire _mourir_. Il envoie le jour suivant chercher
l'astrologue, et ordonne a ses gens, a un signal donne, de le
jeter par la fenetre. Aussitot que le _roi_ le voit: "Vous qui
pretendez, dit-il, etre si _sage_, et savoir si parfaitement la
_destinee_ des autres, dites-moi un peu quelle est la votre,
et combien de temps vous avez encore a vivre." L'astrologue,
qui savait qu'il y allait de sa vie, repondit avec une grande
presence d'esprit: "Je sais ma destinee, et je suis certain de
mourir trois jours avant votre majeste." Le roi, la-dessus, loin
de le faire jeter par la fenetre, fit prendre, au contraire, le
plus grand _soin_ de lui, et fit tout ce qui etait en son pouvoir
pour retarder la mort de celui qu'il _devait_ sitot suivre.


Qu'est-ce que l'astrologue avait predit?--Quelle etait la resolution
du roi?--Ou a-t-il envoye le jour suivant?--Qu'avait-il ordonne a ses
gens?--Quelle question le roi a-t-il posee a l'astrologue?--Comment
celui-ci y a-t-il repondu?--Qu'est-ce qui a effraye le roi?--Quelle
a ete sa conduite apres l'entrevue?

Racontez en 200 mots cette histoire.

Donnez un ou deux mots formes des mots soulignes: _sauve_--sauveur,
sauvetage.


145. UN MOT DE TRIBOULET

L'usage des bouffons fut legue par l'antiquite au moyen age.
Il se perpetua sous les rois de France, et l'emploi d'amuseur
officiel devint une veritable charge a la cour des Valois. Les
bouffons etaient, en general, des nains contrefaits que l'on
affublait d'une livree bizarre et que les rois ou les princes
entretenaient aupres d'eux pour s'amuser de leurs faceties.

Triboulet, qui vecut sous Louis XII et Francois, I, est un de
nos bouffons les plus celebres. Son esprit, fertile en saillies,
ne menageait personne; mais ses bons mots etaient si plaisants
que, d'ordinaire, le rire qu'ils provoquaient disposait a
l'indulgence. Cependant il rencontra parfois sur son chemin des
gens qui accueillirent mal ses plaisanteries. Un jour meme, certain
seigneur se facha si fort contre Triboulet qu'il le menaca de
lui passer son epee a travers le corps. Le pauvre bouffon, tout
effraye, vint se plaindre au roi du mauvais traitement dont on le
menacait. "Que ton ennemi, s'ecria Francois I, ne s'avise[1] pas
de commettre une si sotte action, car je le fais pendre un quart
d'heure apres.--Merci, prince, repondit le bouffon; je n'attendais
pas moins de votre generosite. Mais voulez-vous mettre le comble
a votre bonte?--Que dois-je donc t'accorder encore?--Faites-le
pendre un quart d'heure avant."--CLAUDE AUGE.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Comment les rois se faisaient-ils divertir autrefois?--L'emploi de
bouffon etait-il important au moyen age?--Qui est-ce qui servait,
le plus souvent, d'amuseur officiel?--Comment etait-il habille?--A
quelle epoque Triboulet a-t-il vecu?--S'amusait-on de ses
plaisanteries?--Est-ce qu'il a fait prendre la mouche a ses victimes
quelquefois?--De quai l'a-t-on menace une fois?--Chez qui a-t-il
couru?--Celui-ci qu'a-t-il promis de faire?--Qu'est-ce que Triboulet
a demande encore?

Soyez pret a donner une definition des mots les plus difficiles.


146. LE PAYSAN ET LE PRINCE

Il etait une fois un prince puissant et opulent qui pour agrandir
le parc de son chateau, depouilla un pauvre paysan du seul morceau
de terre qu'il possedait. Un jour, comme il se promenait, triste
et preoccupe, dans le champ qu'il avait vole, il vit le paysan
qui s'approchait de lui, tenant a la main un sac vide. "Je viens
vous parler, prince, dit-il, les larmes aux yeux, de vouloir
bien accorder une grace a celui que vous avez vole; souffrez
qu'il emporte[1] de son patrimoine seulement autant de terre
que se sac peut contenir.--Je ne puis vous refuser l'objet de
cette sotte demande," repondit l'usurpateur.

Le paysan remplit alors de terre son sac: "J'ai encore une grace
a vous demander, dit-il ensuite a son fief interlocuteur, c'est de
m'aider a charger ce sac sur mon epaule." Le prince y consentit,
bien qu'impatiente et pret a entrer en colere; mais lorsqu'il
voulut soulever le sac plein, il s'ecria: "Je suis fou de vouloir
soulever ce sac, il est trop lourd; homme singulier, emportez-le
comme vous pourrez." Alors le paysan, se redressant devant le
prince, lui dit: "Un seul sac de cette terre est deja trop lourd
pour vous, et vous ne craignez pas de charger votre conscience
de tout le poids de ce champ!"

Frappe de ces paroles, le prince comprit l'injustice de l'action
qu'il avait commise et il restitua aussitot au paysan le champ
qu'il lui avait pris.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Ecrivez en 300 mots cette histoire.


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XXII

Impersonal verbs.--Use of _falloir_.--Present participles. Relative
clause used for active infinitive or present participle.--Review
also weather and time expressions.

EXAMPLES

Il faut travailler pour reussir. One must work to succeed.
Il me faudra partir demain. I shall have to go to-morrow.
Il faut que l'enfant revienne. The child must come back.
Il lui faut un chapeau neuf. He needs a new hat.
Une femme charmante.--Une A charming woman.--A woman
femme chantant la Marseillaise. singing the Marseillaise.
Je l'ai vu qui travaillait. I saw him work (working).
Il a cesse _de chanter._ He has stopped _singing_.
Il vaut mieux rester, il va It is better to stay, it is
pleuvoir. going to rain.
Il est deux heures. It is two o'clock.
Il fait beau temps. The weather is fine.

A. 1. One must amuse oneself. 2. By [1] telling his stories,
the story-teller keeps[2] himself from forgetting[3] them. 3.
I have to have (I need) a book. 4. It is a question[4] of
getting-revenge[3955 and there remains only[6] one way. 5. It
seems[7] to me that it would be better to avenge yourself by[1]
throwing him out of the window. 6. I see the king coming.[8] 7.
It is half past seven; there still remains a quarter of an hour
for[9] me to work. 8. He was walking in the park, because it
was fine weather. 9. It happened[10] that he came to consult me.
10. It is an important matter. 11. Never mind,[11] it is better
to wait. 12. We must not strike out the two remaining words. 13.
What time is it? Must we be going? 14. It is fitting[12] that
she remain[13] here. 15. She must amuse the children by telling
them amusing stories. 16. Triboulet knows that his life is at
stake.[14] 17. He is sure of dying.[3] 18. Far from amusing[3] me,
he angered me. 19. Wishing to buy a hat, he entered the hatter's.
20. The following week it rained. 21. After filling[15] the sack,
he started[16] to lift it. 22. Let[17] them[18] not have[19]
him hanged.[20] 23. Do not suffer the peasant to approach[21]
me.

[Footnotes 1: en. 2: empecher. 3: _not present participle._
4: s'agir. 5: se venger 6: ne ... que. 7: sembler. 8: _relative
clause._ 9: _omit._ 10: arriver. 11: n'importe. 12: convenir.
13: _subjunctive, why?_ 14: il y va de sa vie. 15: _perfect
infinitive._ 16: vouloir. 17: que. 18: on. 19: faire;
_subjunctive, why?_ 20: _infinitive._ 21: s'approcher de;
_subjunctive, why?_]

B. Word Study. Use in sentences: personne, personnage, perte,
perdre, perir, peril, pitie, piteux, plaindre, plainte, pleurer,
pleuvoir, poison, poisson, port, porte, pouvoir, pourvoir, propos,
propre, repas, repasser, rester, reposer, sanglant, sanglot.


147. LA TETE SUR LES EPAULES

Quand Robespierre fut guillotine, un officier gascon de l'armee
francaise exprima ainsi l'effroi que lui avait inspire ce tyran:
"Toutes les fois que j'entendais proferer le nom de Robespierre,
je portais la main a ma tete pour m'assurer qu'elle etait encore
sur mes epaules." Ce que c'est que d'avoir l'humeur gasconne!


Dans quelle epoque Robespierre a-t-il joue un role
preponderant?--Comment est-il mort?--L'officier gascon a-t-il
ete un temoin oculaire de sa mort?--Quel sentiment a-t--il concu
du grand homme?


148. L'IMITATION DU TONNERRE

Un voyageur racontait avec un air de verite des histoires si
incroyables qu'un de ses auditeurs, vexe de son impertinence,
lui dit: "Mais, monsieur, tout cela est peu de chose quand je
puis vous assurer que le celebre organiste Vogler imita une fois
le tonnerre d'une maniere si parfaite, qu'il fit cailler le lait
a trois lieues a la ronde."


De quoi le voyageur parlait-il?--Ses histoires avaient-elles
l'air d'etre des contes en l'air?--S'est-on lasse de l'entendre
en conter?--Comment s'est-on joue de lui?--Jusqu'ou allait le
talent de Vogler?


149. LE PRE PAVE

Un homme de la campagne se plaignait a un homme de la ville que
les taupes ravageaient son pre: "Parbleu! vous etes bien bon,
repond le citadin, faites-le paver."


Avec qui le campagnard s'entretenait-il?--A quel sujet a-t-il
temoigne de l'inquietude?--Comment les taupes sont-elles
nuisibles?--Les citadins sont-ils generalement tres ferres sur
les choses de la campagne?--Celui dont il est question faisait-il
exception a la regle generale?


150. LE FAT DEBOUTE

Un paysan, charge de fagots, criait en passant dans une rue:
"Gare! gare!" afin de ne heurter personne. Un fanfaron croyant
qu'il etait au-dessous de lui de se deranger, se laissa accrocher,
et son habit fut dechire. Il s'emporte alors contre le paysan, et
le traduit devant le juge de paix pour lui faire payer son habit.
Le paysan, etant interroge, ne repond rien. "Etes-vous muet, mon
ami? lui dit le magistrat.--Non, interrompit le plaignant, il
fait le muet maintenant, parce qu'il ne peut pas se defendre;
mais quand je l'ai rencontre ce matin, il criait si fort "Gare!
gare!" qu'on aurait pu l'entendre a une lieue.--Et pourquoi donc,
lui dit le juge de paix, ne vous etes-vous pas gare?" Il va sans
dire que le fat fut deboute de sa demande.


De quai ce paysan etait-il charge?--Qu'est-ce qu'il
criait?--Qu'est-il arrive a un fanfaron?--Qu'est-ce qu'il a fait
au paysan?--Quelle a ete la conduite de celui-ci?--Le magistrat
que lui a-t-il demande?--Qu'est-ce que le plaignant a dit
ensuite?--Est-ce qu'il s'est trahi par cette declaration?

Racontez en 150 mots cette histoire.


151. PROBITE D'UN PAYSAN

Dans une campagne que nos troupes firent en Flandre, un capitaine
de cavalerie recut l'ordre d'aller au fourrage avec sa compagnie.
Il apercoit de loin une cabane, il y dirige ses pas et frappe a la
porte. Un vieillard se presente. "Brave homme, dit le capitaine,
montrez-moi, je vous prie, un champ ou je puisse[1] faire fourrager
mes cavaliers.--Volontiers," repond le vieillard. Aussitot le
bonhomme se met en tete du detachement et remonte avec lui le
vallon. Apres un quart d'heure de marche, ils rencontrent un beau
champ d'orge. "Voila ce qu'il nous faut, dit le capitaine.--Attendez
un peu, reprend le paysan, et vous serez content." On continue
de marcher, et un quart de lieue plus loin on trouve un nouveau
champ d'orge ou le paysan invite les cavaliers a descendre. La
troupe met pied a terre, coupe le grain, le met en trousse, et
remonte a cheval. L'officier dit alors a son guide: "Mon brave
homme, vous nous avez fait faire une course inutile: le premier
champ valait bien celui-ci.--Cela est vrai, repliqua le vieillard,
mais il n'est pas a moi."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Dans quel pays les troupes se trouvaient-elles?--Quel ordre le
capitaine a-t-il recu?--Ou s'est-il dirige?--Qui lui a ouvert,
quand il a frappe?--Le bonhomme voulait-il bien montrer au capitaine
ce qu'il cherchait?--Ou est-on alle ensuite?--Pourquoi le paysan
est-il alle si loin?

Ecrivez cette histoire.


152. LE QUART D'HEURE DE RABELAIS

Rabelais, a ce qu'on raconte, se trouva un jour a Lyon sans argent
pour payer son hote, et en meme temps il se voyait dans
l'impossibilite de continuer son voyage jusqu'a Paris. L'ingenieux
auteur eut alors recours au stratageme suivant: il fit ecrire,
par un enfant, des etiquettes qu'il colla sur de petits sachets;
elles portaient les mots: poison pour le roi, poison pour la reine,
poison pour le dauphin. L'enfant effraye prevint l'aubergiste et
celui-ci, pris d'un beau zele, fit aussitot arreter notre homme.
Rabelais fut conduit a Paris sous bonne escorte..., et aux frais
de l'Etat. Arrive dans la capitale, il demanda qu'on le menat[1]
immediatement devant le roi. Francois I, en reconnaissant le
pretendu criminel qu'on lui presentait, devina qu'il s'agissait de
quelque beau tour. Il se fit conter les faits et en rit beaucoup
avec le heros de l'aventure. C'est dans cette anecdote qu'il
faudrait, d'apres certains auteurs, voir l'origine d'une expression
bien connue: nous voulons parler du "quart d'heure de Rabelais."
On appelle ainsi le moment quelquefois embarrassant ou il faut
delier les cordons de la bourse, et, par extension, tout moment
facheux et desagreable.--CLAUDE AUGE.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Ou se trouvait Rabelais?--Pourquoi ne pouvait-il continuer son
voyage a Paris?--De quel stratageme a-t-il use pour y arriver?--Le
garcon s'est-il effraye?--A qui a-t-il dit la chose?--Que devint
Rabelais?--Qu'est-ce qu'il a demande une fois arrive a Paris?--Le
roi l'a-t-il reconnu?--Le roi a-t-il pris la chose en bonne ou en
mauvaise part?--Fait-on quelquefois allusion a cet incident?--Quelle
expression s'emploie en parlant d'une situation embarrassante?

Donnez une definition des mots les plus difficiles.

A quelle epoque Rabelais a-t-il vecu?


153. LA MONTRE DE NEWTON

On s'amuse souvent et avec raison des distractions des professeurs.
Plus on concentre ses facultes sur des questions philosophiques,
et moins on s'apercoit de ce qui se passe dans la vie materielle.
Voici une anecdote a l'appui de cette these:

Newton, illustre penseur anglais, etait un jour absorbe dans
ses profondes meditations philosophiques, lorsque sa domestique
entra dans son cabinet de travail; elle apportait une casserole et
un oeuf frais qu'elle voulait faire cuire en presence du maitre,
pour qu'il fut[1] a point; c'etait le dejeuner habituel du savant.
Newton, qui voulait etre seul, lui dit de s'en aller, qu'il ferait
cuire l'oeuf lui-meme. La domestique mit l'oeuf sur la table,
a cote de la montre du philosophe, en faisant a ce dernier la
recommandation de ne le laisser que trois minutes dans l'eau
bouillante, puis se retira. Quel ne fut pas son etonnement,
lorsqu'elle revint une demi-heure apres pour desservir, de trouver
son maitre devant la cheminee regardant attentivement l'oeuf
qu'il tenait a la main pendant que la montre bouillait dans la
casserole.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Quels sont, dans cette anecdote, les mots les plus usuels? Les
plus difficiles?


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XXIII

The causative construction.--Active infinitive with _faire, laisser,
entendre_, and _voir_.

EXAMPLES

Je fais etudier mon fils. I make my son study.
Je fais etudier ses lecons a I make my son study his lessons.
(_or_ par) mon fils.
Je le fais etudier. I make him study.
Je les lui fais etudier. I make him study them.
Elle va se faire faire une robe. She is going to have a dress made.
Je l'entends chanter /I hear him sing.
\I hear it sung.
Je me laisse amuser. I allow myself to be amused.
Il se laisse tomber. He lets himself drop.
Je les vois venir. I see them coming.
Je l'ai vu battre. I saw him beaten.

A. 1. Did you hear him tell that story? 2. Yes, but I had heard
it told so often that I didn't laugh at [1] it this time. 3.
Thunder makes milk sour. 4. They[2] are going to have this street
paved. 5. Don't let your coat get[3] torn.[4] 6. I saw this man
struck. 7. I am going to make him pay for[3] it. 8. He had himself
led before the king. 9. The king will have the story told to
him(self). 10. Rabelais made the boy write. 11. He made him write
some labels. 12. If the king heard this talked of, he would have
me arrested. 13. Do you know how[3] to cook eggs? 14. He gets
absorbed in (lets himself be absorbed by) his work. 15. I am
going to have a coat made for[3] me. 16. I am going to have it
made by the tailor.[5] 17. He will charge[6] me 200 francs for[3]
it. 18. Unless[7] it is[8] bad weather to-morrow, I shall go
walking. 19. The innkeeper asks that he be informed[9] when the
king arrives. 20. The servant withdraws, so her master may be[9]
alone.

[Footnotes 1: _of it_. 2: on. 3: _omit_. 4: _active infinitive_.
5: le tailleur. 6: faire payer. 7: a moins que. 8: _subjunctive
of_ faire, _introduced_ by ne. 9: _subjunctive, why?_ 10: _tense?_]

B. Word Study. In the following anecdote, substitute equivalents
for expressions in italics:


154. LES DUELLISTES

Le roi de Suede Gustave-Adolphe _considerait_ les _combats
singuliers_ comme l'_aneantissement_ de la discipline. Dans le
_dessein_ de _detruire_ cette _coutume barbare_, il avait prononce
la peine _capitale_ contre tous ceux qui _iraient sur le terrain_.
Quelque temps apres que cette _volonte royale_ eut ete _portee_,
deux officiers qui avaient eu quelques _contestations_ ensemble
demanderent au _roi_ l'_autorisation_ de vider leur _querelle_
l'_epee_ a la main. Gustave fut d'abord _indigne_ de la
_proposition_; il y _adhera cependant_; mais il ajouta qu'il
_voulait etre temoin du_ combat, dont il _indiqua_ l'heure et
le lieu.

Le jour _venu_, il s'y rend avec un corps d'infanterie qui _entoure_
les deux _champions_; puis il appelle _l'executeur des
hautes-oeuvres_, et lui dit: "Ces deux hommes vont se battre; des
qu'il y en aura un de tue, coupe _devant moi_ la tete a l'autre."
A ces _paroles_, les deux officiers _resterent_ quelque temps
_interdits_; mais bientot, _reconnaissant_ la faute qu'ils avaient
_commise_, ils se _jeterent_ aux pieds du _monarque_, en
_sollicitant_ son pardon, et en se _jurant_ l'un a l'autre une
eternelle amitie.


155. MAUVAISE QUALIFICATION

Un bon jeune homme s'est presente a un commercant dans l'espoir
d'obtenir une place chez lui. On avait justement besoin d'un
commis. "Quelles sont vos qualifications pour l'emploi vacant?
demanda l'homme d'affaires.--Je suis dans le commerce depuis
cinq ans, et je m'occupe toujours de mon affaire, repondit le
jeune homme, qui comptait ainsi faire une bonne impression.--En
ce cas, nous ne pouvons nous entendre, repliqua l'autre. J'ai
besoin de commis qui s'occupent[1] toujours de la mienne."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


A qui le jeune homme s'est-il adresse?--Dans quel but?--Y avait-il
une place vacante?--Le candidat possedait-il de bonnes
qualifications?--Depuis quand etait-il dans le commerce?--A-t-il
reussi a obtenir la place?--Pourquoi?

Faites ce recit de memoire.


156. PRIS SUR LE VIF

Un jeune homme avait fait faire sa photographie; le photographe
attendait depuis longtemps qu'on vint[1] la lui payer. Un jour le
pere du jeune homme l'accosta sur la rue. "C'est une excellente
photographie que vous avez faite de mon fils, dit le pere enchante,
je vous en fais mes compliments. Vous a-t-il paye?--Pas encore,
monsieur.--Je vous le disais bien, s'ecria le pere, de plus en
plus charme, c'est tout lui!"

[Footnote 1: Why subjunctive?]


157. LA RUSE DU SACRISTAIN

Le cure d'une eglise de village apercut un jour le sacristain
prendre une piece d'un franc dans l'assiette de la collecte et
la mettre tranquillement dans sa poche. Le service fini, il va
droit a lui et severement l'accuse de vol. "Tranquillisez-vous,
monsieur le cure, dit le sacristain, voila plusieurs annees que
cette piece rend de bons services a l'eglise. Je la mets le premier
dans l'assiette, de sorte que les messieurs et les dames, voyant
un pauvre homme comme moi donner tant d'argent a la fois, aient[1]
honte d'en mettre moins."

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Qu'est-ce que le cure a vu faire au sacristain?--Quelle conclusion
a-t-il tiree de cette action?--Quel parti a-t-il pris?--Le sacristain
s'est-il disculpe?--Comment avait-il l'habitude de donner l'exemple
aux paroissiens?

Ecrivez en 100 mots cette anecdote.


158. INGENIOSITE D'UN CADI

Un marchand chretien avait confie un certain nombre de balles de
soie a un chamelier turc. Ce dernier devait les conduire d'Alep
a Constantinople et leur proprietaire devait les escorter. Mais
a peine celui-ci se fut-il mis en route que la fievre le prit
et l'obligea a s'arreter. Comme au bout d'un certain temps il
n'etait pas encore arrive a Constantinople, le conducteur de
caravanes forma bientot un projet malhonnete; il vendit les soies
et abandonna l'humble metier de chamelier. Cependant un habile
medecin guerit miraculeusement le marchand chretien.

Longtemps notre homme chercha en vain l'ancien chamelier. Enfin il
le decouvrit et lui reclama les balles de soie. Mais le malhonnete
musulman nia le depot; il pretendit meme que personne ne l'avait
jamais connu comme chamelier. Aussi les contestants porterent-ils
l'affaire devant le cadi. Malheureusement, faute de preuves, ce
magistrat ne put prendre aucune decision. Mais cet homme habile
avait concu une idee ingenieuse. A peine les plaideurs avaient-ils
pris le chemin de la rue: "Chamelier, chamelier; un mot!" cria
le cadi. Le Turc, oubliant qu'il avait abjure cette profession,
tourna aussitot la tete. A peine eut-il ainsi trahi son identite
que le cadi le rappela et le condamna a rembourser au chretien
le prix des balles de soie. On lui appliqua, en outre, pour sa
friponnerie, une vigoureuse bastonnade.


Soyez pret a donner une definition en francais des adjectifs et
des adverbes.


159. UN JUGEMENT EQUITABLE

Un emigre francais, se voyant oblige de passer l'hiver dans un
village de Westphalie, voulut acheter du bois, dont il avait grand
besoin. Il en voit passer sur une charrette, et il le marchande.
Le voiturier, s'apercevant qu'il a affaire a un etranger, lui
demande trois louis de ce qui vaut tout au plus huit francs. Le
marche conclu, le voiturier se rend au cabaret pour y dejeuner, et
se vante d'avoir trompe l'etranger, disant que son bois etait a lui
et qu'il avait le droit de le vendre le prix qu'il voulait, sans
que personne y trouvat[1] a redire. Le dejeuner fini, le voiturier
demande ce qu'il doit. "Trois louis, repond l'aubergiste.--Comment!
trois louis un si maigre repas?--Oui, c'est mon bien; je suis libre
d'en demander le prix que je veux. Si vous n'etes pas content,
allons chez le bourgmestre." Cette proposition est acceptee. Ils
exposent leur cause devant le magistrat. Celui-ci, rendant son
jugement sur les reclamations du voiturier, prononca en faveur
de l'aubergiste. Il se fit remettre les trois louis, donna huit
francs au voiturier pour prix de son bois, obligea celui-ci a
payer deux francs a l'aubergiste, et il confia le reste a ce
dernier qui courut le porter au Francais.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Ecrivez cette histoire.


160. LES LANGUES D'ESOPE

Esope, esclave du philosophe grec Xanthus, recut un jour de son
maitre, qui avait invite plusieurs amis a diner, l'ordre d'acheter
au marche ce qu'il y aurait de meilleur, et rien autre chose. "Je
t'apprendrai, dit en lui-meme le Phrygien, a specifier ce que
tu souhaites, sans t'en remettre a la discretion d'un esclave."
Il n'acheta donc que des langues, qu'il fit accommoder a toutes
les sauces: l'entree, le second service, l'entremets, tout ne
fut que langues. Les convies louerent d'abord le choix d'Esope;
a la fin ils s'en degouterent. "Ne t'avais-je pas ordonne, dit
Xanthus, d'acheter ce qu'il y avait de meilleur?--He! qu'y a-t-il
de meilleur que la langue? repondit Esope. C'est le lien de la
vie civile, la clef des sciences, l'organe de la verite et de
la raison; par elle, on batit des villes et on les police; on
instruit, on persuade, on regne dans les assemblees; on s'acquitte
du premier de tous les devoirs, qui est de louer les dieux.--Eh
bien! reprit Xanthus, qui pretendait l'embarrasser, achete-moi
demain ce qu'il y a de pire: ces memes personnes viendront chez
moi, et je veux diversifier."

Le lendemain, Esope ne fit encore servir que des langues, disant
que la langue est la pire chose qui soit[1] au monde: "C'est la
mere de tous les debats, la nourrice de tolls les proces, la
source des divisions et des guerres. Si elle est l'organe de
la verite, elle est aussi celle de l'erreur, et, qui pis est,
de la calomnie. Par elle, on detruit les villes: si, d'un cote,
elle loue les dieux, de l'autre, elle est l'organe du blaspheme
et de l'impiete."

Les langues d'Esope sont restees celebres pour designer ce qui,
pouvant etre envisage sous deux aspects opposes, donne prise
egalement a la louange et a la critique.

[Footnote 1: Why subjunctive?]


Quelle est la morale de cette anecdote?


GRAMMAR REVIEW.--LESSON XXIV

Tenses used with _depuis, voici (voila)... que, il y a... que;
pendant_.--Future with _quand, lorsque, aussitot que, des
que_.--Inverted order after expressions such as _a peine, aussi_,
etc., and after direct quotations.

EXAMPLES

Il est ici depuis un mois. He has been here for a month.
Il a parle pendant une heure. He talked for an hour (but has
stopped).
Voici une heure que je vous I have been waiting for you an
attends. hour.
Elle travaillait depuis une heure. She had been working for an hour.
Aussitot qu'il arrivera, je le As soon as he comes, I'll tell him.
lui dirai.
A peine mon frere fut-il parti... Hardly had my brother gone...

A. 1. He has been in business for two years. 2. How long[1] had
you been waiting for me? 3. It was more than a year that he had
been busy[2] with that affair. 4. It has been a long time that
he has been here. 5. He could hardly finish the service. 6. The
curate saw him take the money, therefore he went straight to him
and accused him of theft. 7. "You have stolen," he said to him.
8. As soon as[3] I have finished, I shall go and speak to him. 9.
I shall stop in Paris for two weeks. 10. I had been there a long
time, when he arrived. 11. As soon as[4] I arrive, I shall tell
him to start on his way. 12. At the end of a certain time, they
gave up the project. 13. In vain did he look for the merchant.
14. Perhaps he will do that for me. 15. Scarcely had he entered,
when he saw the lady that he had been looking for[5] so[6] long.
16. When he pays me, I will tell you (it). 17. How long has he
owed you the money? 18. I am looking for a man who knows[7] the
road to Constantinople. 19. I stopped so[8] he could[7] talk
to me. 20. The merchant fell ill, so[8] he could[9] not go to
Constantinople. 21. I am going to pass the winter there, without[10]
anybody's[11] knowing[7] it. 22. War is the worst thing that
can[7] happen.

[Footnotes 1: Depuis quand. 2: s'occuper. 3: aussitot que. 4: des
que. 5: chercher. 6: si. 7: _subjunctive, why?_ 8: de sorte que.
9: _indicative, why?_ 10: sans que. 11: personne.]

B. Word Study. In the following anecdote, substitute equivalents
for expressions in italics:


161. LE REGULUS FRANCAIS

Tout le monde _sait_ l'histoire de Regulus, ce Romain qui, _pris_
par les Carthaginois, et envoye a Rome, sur sa parole, pour
_proposer_ un echange de captifs, _dissuada heroiquement_ le
Senat d'accepter les _offres_ faites, et _revint_ a Carthage ou
l'attendaient d'_horribles_ supplices. _En revanche, beaucoup_
de Francais _ignorent certainement_ qu'un de leurs compatriotes
montra autant de _courage_ et de grandeur d'ame que Regulus.

En 1665, un officier de Saint-Malo, _nomme_ Pierre Porcon de la
Barbinais, commandant une fregate de trente-six canons, faisait
_bravement_ la chasse aux Barbaresques qui _infestaient_ alors la
Mediterranee. Il n'_eut_ d'abord que des _succes_. Mais bientot,
_attaque_ par des forces de beaucoup superieures aux siennes,
il _tomba entre les mains_ du dey d'Alger. Celui-ci l'envoya
_demander_ la paix a Louis XIV, apres lui avoir fait _jurer_
de _revenir_ si ses negociations _echouaient_. Porcon partit,
mais il ne fit qu'_a contre-coeur_ au roi les _propositions_ du
dey, et il les aurait vues a regret _acceptees_. Elles furent
_repoussees_. Aussitot le brave marin partit pour Saint-Malo, y
mit ordre a ses affaires; malgre les _supplications_ des _siens_,
il repartit pour Alger ou il fut decapite en arrivant.--CLAUDE
AUGE.




ABREVIATIONS

_adj._, adjectif.
_adv._, adverbe.
_art._, article.
_av. J.-C._, avant Jesus-Christ.
_c._, centimes.
_conj._, conjonction.
_dem._, demonstratif.
_E._, Est.
_etc._, et caetera.
_ex._, exemple.
_f._, feminin.
_fam._, familier.
_fig._, figurement.
_fr._, francs.
_indef._, indefini.
_interj._, interjection.
_invar._, invariable.
_kil._, kilometres.
_loc. conj._, locution conjonctive.
_m._, masculin.
_N._, Nord.
_N._ ou _n._, nom.
_num._, numeral.
_0._, Ouest.
_ord._, ordinal.
_pers._, personnel.
_pl._, pluriel.
_pop._, populaire.
_poss._, possessif.
_prep._, preposition.
_pr._, pronom.
_rel._, relatif.
_S._, Sud.
_sing._, singulier.
_subj._, subjonctif.
_V._, voir.




VOCABULAIRE


A

A, _prep._, exprime un rapport de tendance, de situation _ou_
de provenance.
ABAISSER, faire descendre.
ABANDONNER, quitter, renoncer a. S'--, se livrer.
ABCES, _m._, amas de pus dans une cavite accidentelle _ou_
naturelle du corps.
ABJURER, renoncer.
ABOLIR, supprimer, annuler.
ABONDANT, E, qui abonde.
ABONDER, etre, avoir _ou_ produire en abondance.
ABORD, _m._, action d'aborder. D'--, des le premier instant.
ABORDER, approcher, accoster.
ABREGER, rendre plus court.
ABSENCE, _f._, eloignement; defaut de presence.
ABSOLON, fils de David, revolte contre son pere.
ABSOLUMENT, sans restriction.
ABSORBER, s'imbiber de; occuper fortement. S'--, se plonger,
s'abimer.
ABSTINENCE, _f._, action de s'abstenir; diete, jeune.
ABUSER, tromper; user mal.
ACADEMIE, _f._, societe de gens de letters, de savants _ou_
d'artistes.
ACCEPTER, agreer ce qui est offert.
ACCES, _m._, abord; entree; attaque d'un mal.
ACCLAMATION, _f._, cri de joie, d'admiration, d'enthousiasme d'une
assemblee, d'une multitude.
ACCLAMER, saltier par des acclamations.
ACCOMMODER, rendre commode; appreter a manger.
ACCOMPLIR, achever, remplir, realiser, executer.
ACCORD, _m._, harmonie, conformite de sentiments; bonne intelligence.
ACCORDER, donner.
ACCOSTER, aborder quelqu'un pour lui parler.
ACCOUDER, appuyer sur le coude.
ACCROCHER, suspendre.
ACCUEIL, _m._, reception.
ACCUEILLIR, recevoir, agreer.
ACCUSATION, _f._, imputation; reproche.
ACCUSE, E, personne a qui on impute une information penale.
ACHALANDER, attirer des clients.
ACHAT, _m._, action d'acheter.
ACHETER, acquerir a prix d'argent.
ACHEVER, terminer, consommer.
ACQUERIR, devenir possesseur, par achat, par le travail, _etc._
ACQUITTER, declarer non coupable.
ACTEUR, _m._, ACTRICE, _f._, qui joue un role dans un evenement;
artiste qui joue au theatre.
ACTION, _f._, manifestation d'une energie; occupation; mouvement;
part dans une entreprise financiere.
ACTIONNAIRE, _n._, qui possede une _ou_ plusieurs actions dans
une entreprise financiere _ou_ commerciale.
ACTIUM, promontoire de Grece, celebre par la victoire navale
d'Octave et d'Agrippa sur Antoine et Cleopatre en 31 av. J.-C.
ADHERER, tenir fortement.
ADJUGER, attribuer en justice a l'une des parties une propriete
contestee.
ADMETTRE, reconnaitre comme vrai.
ADMIRABLEMENT, d'une maniere admirable, parfaite, etonnante.
ADMIRATEUR, TRICE, qui admire.
ADMIRATION, _f._, action d'admirer; sentiment qu'eprouve l'ame
quand on est frappe par les caracteres du bien.
ADMIRER, considerer avec un etonnement mele de plaisir; trouver
etrange.
ADOPTER, prendre; embrasser; admettre; approuver.
ADORATEUR, TRICE, qui adore.
ADORER, aimer avec passion; rendre a Dieu le culte qui lui est du.
ADOSSER, appuyer contre.
ADRESSE, _f._, endroit ou quelqu'un demeure; dexterite, finesse.
ADRESSER, envoyer directement. S'-- A QUELQU'UN, lui adresser
la parole.
ADROIT, E, qui a de l'adresse.
ADVENIR, arriver par accident.
ADVERSAIRE, _m._, competiteur, concurrent, rival, ennemi.
AFFAIRE, _f._, tout ce qui est l'objet d'une occupation. MON
--, ce que je cherche. HOMME D'--S, qui fait le commerce.
AVOIR -- A QUELQU'UN, avoir besoin de lui parler. SE TIRER
D'--, sortir d'un mauvais pas.
AFFICHE, _f._, avis placarde dans un lieu public.
AFFIRMER, assurer, soutenir qu'une chose est vraie.
AFFLIGER, causer de l'affliction, desoler.
AFFRONT, _m._, insulte, outrage fait publiquement.
AFFUBLER, habiller d'une maniere bizarre.
AFIN, _conj. ou prep._, qui marque l'intention.
AGE, _m._, temps ecoule depuis la naissance.
AGE, E, qui a tel age; vieux.
AGENT, _m._, celui qui fait les affaires d'autrui.
AGIR, produire effet; faire. IL S'--, il est question.
AGITER, ebranler, secouer.
AGNEAU, X, _m._, petit de la brebis.
AGRANDIR, rendre plus grand.
AGREABLE, qui plait.
AGREER, recevoir bien, approuver.
AIDE, _f._, secours, assistance.
AIDER, seconder, assister.
AIGU, UE, termine en pointe; percant.
AILLEURS, en un autre lieu. D'--, de plus, du reste.
AIMABLE, digne d'etre aime; de nature a plaire.
AIMABLEMENT, avec amabilite.
AIMANT, porte a l'amitie.
AIMER, avoir de l'amitie, de l'affection _ou_ du gout pour.
AINE, E, plus age qu'un autre; ne le premier.
AINSI, de cette facon; donc.
AIR, _m._, atmosphere. PRENDRE L'--, se promener.
AIR, _m._, apparence. AVOIR L'-- DE, sembler.
AISE, _f._, contentement, etat agreable. A SON --, sans se gener,
commodement.
AISE, E, facile; qui a quelque fortune.
AISEMENT, facilement, avec aisance.
AJOUTER, joindre, augmenter.
ALENTOURS, _m. pl_., lieux circonvoisins, environs.
ALEP, ville de Turquie d'Asie.
ALEXANDRE LE GRAND, roi de Macedoine, ne en 356 av. J.-C. Il fut
un grand conquerant.
ALGER, capitale de l'Algerie.
ALLEMAND, E, de l'Allemagne (_Etat de l'Europe centrale, capitale
Berlin_).
ALLER, se transporter, se mouvoir; marcher; convenir. S'EN --,
se retirer.
ALLUSION, _f._, mot, phrase qui fait penser a une personne _ou_
une chose sans qu'on en parle.
ALORS, en ce temps-la, en ce cas-la.
ALPHONSE V, roi d'Aragon, de Naples et de Sicile (1416-1458).
ALTERER, changer en mal, falsifier, refroidir.
ALTERNATIVE, _f._, succession de choses qui reviennent tour a
tour; choix.
ALTERNER, se succeder avec regularite.
ALTESSE, _f._, titre d'honneur donne aux princes et aux princesses.
AMABILITE, _f._, affabilite, douceur.
AMATEUR, _m._, qui a du gout, du penchant pour quelque chose.
AMBASSADEUR, _m._, representant d'un Etat pres d'une puissance
etrangere.
AMBITION, _f._, desir immodere de gloire, de fortune, _etc._
AMBULANT, E, qui va d'un lieu a un autre.
AME, _f._, principe de la vie; qualites morales; conscience.
AMENDE, _f._, peine pecuniaire.
AMENER, conduire en menant; occasionner.
AMEREMENT, avec amertume, d'une facon irritante.
AMERICAIN, E, d'Amerique.
AMERIQUE, _f._, l'une des cinq parties du monde, decouverte par
Christophe Colomb en 1492.
AMI, E, avec qui on est lie d'une affection reciproque.
AMIABLE, affectueux, gracieux. A L'--, amicalement.
AMICAL, E, AUX, inspire par l'amitie.
AMICALEMENT, d'une maniere amicale.
AMITIE, _f._, attachement mutuel.
AMORCE, _f._, appat, ce qui attire.
AMOUR, _m._, sentiment par lequel le coeur se porte vers ce qui
lui plait fortement.
AMOUREUSEMENT, avec amour.
AMOUREUX, EUSE, qui aime avec passion.
AMOUR-PROPRE, _m._, sentiment qu'on a de sa propre valeur.
AMPHITHEATRE, _m._, partie d'un theatre en face de la scene.
AMUSER, divertir, recreer.
AMUSEUR, _m._, qui amuse.
AN, _m._, annee; douze mois. L'-- 1919, en 1919.
ANCETRE, _m._, de qui l'on descend.
ANCIEN, ENNE, antique, vieux; qui n'est plus en fonctions.
ANDOUKOVITCH, nom propre (_de famille_).
ANE, _m._, nom d'un animal domestique, plus petit que le cheval.
ANEANTISSEMENT, _m._, destruction.
ANECDOTE, _f._, petit fait historique; historiette.
ANECDOTIQUE, qui tient de l'anecdote.
ANGLAIS, E, d'Angleterre.
ANGLETERRE, _f._, partie sud de la Grande-Bretagne.
ANGLO-HOLLANDAIS, E, qui se rapporte a l'Angleterre et a la Hollande.
ANIMAL, AUX, _m._, etre doue de mouvement et de sensibilite.
ANNEE, _f._, espace de douze mois.
ANNONCER, faire savoir, manifester; predire.
ANTIQUE, tres ancien; de mode passee.
ANTOINE (MARC), neveu de Cesar, membre du deuxieme triumvirat
(83-30 av. J.-C.)
ANTONYME, _m._, mot qui, par rapport a un autre, a le sens
directement oppose.
APERCEVOIR, voir; voir subitement. S'-- DE, remarquer.
APLATIR, rendre plat; faire taire.
APLOMB, _m._, assurance.
APOSTEME, _m._, tumeur exterieure.
APOTRE, _m._, celui qui cherche a propager une doctrine.
APPAREIL, _m._, ensemble d'organes.
APPARENCE, _f._, ce qui apparait au dehors; faux semblants;
probabilite.
APPARTEMENT, _m._, logement compose de plusieurs pieces.
APPARTENIR, etre la propriete de.
APPEL, _m._, action d'appeler.
APPELER, nommer pour faire venir.
APPETIT, _m._, inclination qui porte a desirer une chose pour
la satisfaction des sens; desir de manger.
APPLAUDIR, battre des mains en signe d'approbation; louer; approuver.
APPLICATION, _f._, emploi, action d'appliquer.
APPLIQUER, mettre, donner; faire servir.
APPORTER, porter a quelqu'un.
APPRENDRE, saisir par l'esprit, etudier; informer.
APPRETER, preparer, accommoder.
APPRIVOISER, rendre un animal moins farouche; rendre une personne
plus sociable.
APPROCHER, mettre proche; devenir proche.
APPROUVER, agreer une chose, y consentir; juger bon, louable.
APPUI, _m._, soutien, support.
APPUYER, soutenir par le moyen d'un support.
APRES, a la suite; a la suite de.
APRES-MIDI, _f._, partie du jour depuis midi jusqu'au soir.
ARABIE, vaste peninsule a l'ouest de l'Asie meridionale.
ARAGO, l'un des plus grands savants du XIXe siecle (1786-1853).
ARAGON, contree au N.-E. de l'Espagne.
ARBRE, _m._, plante ligneuse (_qui fournit le bois_).
ARCHIAS, tyran de Thebes.
ARDEUR, _f._, chaleur extreme; activite excessive.
ARENE, _f._, espace sable, pour les jeux, les combats, _etc._
ARGENT, _m._, metal blanc; toute sorte de monnaie.
ARISTOTE, celebre philosophe grec (384-322 av. J.-C.).
ARME, _f._, instrument qui sert a attaquer _ou_ a defendre.
ARMEE, _f._, ensemble des troupes regulieres d'un Etat.
ARRACHER, detacher avec effort.
ARRANGER, mettre en ordre; terminer a l'amiable.
ARRETER, faire rester en place; apprehender.
ARRIERE, derriere. -- -PENSEE, pensee cachee.
ARRIVEE, _f._, action d'arriver.
ARRIVER, venir; se produire.
ARROSER, humecter par l'irrigation.
ART, _m._, application des connaissances a la realisation d'une
conception; adresse.
ARTICLE, _m._, tout objet de commerce; division.
ARTICULER, deduire par articles; joindre; prononcer.
ARTIFICIEL, ELLE, qui se fait par art.
ARTIFICIELLEMENT, d'une maniere artificielle.
ASPECT, _m._, vue d'un objet; maniere dont il se presente a la vue.
ASSAILLIR, attaquer vivement.
ASSASSINER, tuer de dessein premedite _ou_ avec trahison.
ASSEMBLEE, _f._, reunion de personnes dans un meme lieu.
ASSEOIR, mettre sur un siege.
ASSERVIR, dompter, reduire a la dependance.
ASSEZ, suffisamment, tres.
ASSIETTE, _f._, piece de vaisselle plate.
ASSISTER, etre present; aider.
ASSURANCE, _f._, confiance, securite. COMPAGNIE D'--S, societe
qui s'engage a rembourser les pertes.
ASSURER, rendre sur, garantir, affirmer, mettre dans un etat de
certitude.
ASTROLOGUE, _m._, qui s'adonne a l'astrologie.
ASTRONOME, _m._, qui connait l'astrologie _ou_ s'en occupe.
ATELIER, _m._, lieu ou travaillent des ouvriers, des artistes,
_etc._
ATHENIEN, ENNE, habitant Athenes (_capitale de la Grece_).
ATLAS, _m._, recueil de cartes geographiques.
ATREE ET THYESTE, tragedie de Crebillon (1707) ou l'on remarque
des traits d'une grande energie, mais dont l'atrocite des
details revolte souvent.
ATTABLE, E, installe a table.
ATTACHER, appliquer.
ATTAQUE, _f._, action d'attaquer; agression; acces subit; atteinte.
ATTAQUER, assaillir.
ATTEINDRE, parvenir a.
ATTENDRE, rester dans un lieu jusqu'a ce qu'arrive quelqu'un.
S'-- A, compter sur.
ATTENTION, _f._, application d'esprit. FAIRE -- A, remarquer.
ATTENTIVEMENT, avec attention.
ATTIRAIL, _m._, bagages superflus.
ATTIRER, tirer a soi.
ATTITUDE, _f._, position du corps; manifestation exterieure de
ses intentions.
ATTRAPER, saisir, prendre.
ATTRIBUABLE, qui peut, qui doit etre attribue.
ATTRIBUER, assigner; imputer.
AU, AUX, _art. contractes pour_ A LE, A LES.
AUBERGE, _f._, espece d'hotel.
AUBERGISTE, _m._, qui tient auberge.
AUCUN, E, pas de, pas un.
AUDACE, _f._, hardiesse excessive.
AUDACIEUX, EUSE, qui a de l'audace.
AUDITEUR, TRICE, personne qui ecoute un discours.
AUDITOIRE, _m._, reunion de ceux qui ecoutent une personne parlant
en public.
AUGMENTER, accroitre; ajouter a.
AUGUSTE, empereur romain.
AUJOURD'HUI, ce jour-ci; a present.
AUMONE, _f._, ce qu'on donne aux pauvres par charite.
AUMONIER, _m._, pretre qui dit la messe.
AUPARAVANT, d'abord.
AUPRES, proche, pres de.
AUQUEL, _se dit pour_ A LEQUEL.
AUSSI, pareillement; c'est pourquoi: -- QUE, adv. de comparaison.
AUSSITOT, au moment meme.
AUTANT, dans la meme proportion.
AUTEUR, _m._, ecrivain, qui fait un livre. -- D'UN MAL, cause.
AUTOGRAPHE, _m._, signature ecrite par la personne meme.
AUTOMATIQUEMENT, d'une maniere automatique.
AUTORISATION, _f._, action (_ou_ ecrit) par laquelle on accorde
la faculte de faire une chose; permission.
AUTORITE, _f._, puissance legitime.
AUTRE, different.
AUTREFOIS, anciennement, jadis.
AUTREMENT, d'une autre facon; sinon, sans quoi.
AUTRICHIEN, ENNE, de l'Autriche (_pays au S.-E. de l'Allemagne_).
AUTRUI, _pron. indef._, les autres.
AUVERGNE, ancienne province de France, au Midi.
AUXILIAIRE, qui aide, porte secours.
AVALER, faire descendre par le gosier dans l'estomac.
AVANCE, _f._, action d'avancer. D'--, par anticipation.
AVANCE, E, mis en avant.
AVANCER, porter en avant, presenter. S'--, aller en avant.
AVANT, _prep_., marque priorite de temps, d'ordre _ou_ de lieu.
AVANTAGE, _m._, ce qui est profitable.
AVANTAGEUX, EUSE, qui produit des avantages.
AVANT-BRAS, _m._, partie du bras depuis le coude jusqu'au poignet.
AV. J.-C., avant Jesus-Christ.
AVANT-POSTE, _m._, poste le plus pres de l'ennemi.
AVARE, qui a un amour excessif de l'argent pour l'accumuler.
AVEC, en meme temps que, en compagnie de.
AVENTURE, _f._, evenement fortuit, surprenant; entreprise hasardeuse.
AVERTIR, informer, prevenir.
AVERTISSEMENT, _m._, avis, information; action d'avertir.
AVEUGLE, celui qui ne peut rien voir; prive de la vue.
AVIS, _m._, opinion, conseil.
AVISER, donner avis. S'-- DE, trouver bon.
AVOCAT, _m._, celui qui fait profession de plaider en justice.
AVOIR, posseder; eprouver; tenir; obtenir; porter; remporter.
AVOUER, confesser, confirmer.


B

BABYLONE, capitale de l'ancienne Chaldee, sur l'Euphrate.
BABILLARD, E, qui parle beaucoup et inutilement.
BAGATELLE, _f._, chose de peu de prix; chose frivole.
BAIGNE, E: -- DE SUEUR, couvert de sueur.
BAIGNER, mettre dans un bain; mouiller.
BAILLEMENT, _m._, action de bailler.
BAILLER, respirer en ouvrant convulsivement la bouche.
BAILLI, _m._, officier qui rendait la justice au nom du roi.
BAL, _m._, assemblee ou l'on danse.
BALAFRE, _f._, cicatrice qui reste d'une blessure au visage.
BALBUTIER, articuler imparfaitement avec hesitation et difficulte.
BALLE, _f._, gros paquet de marchandises; boule de plomb dont
on charge certaines armes a feu.
BANLIEUE, _f._, territoire entourant une grande ville et qui en
depend.
BANQUE, _f._, commerce qui consiste a avancer des fonds, _etc._
BANQUEROUTE, _f._, faillite d'un commercant.
BANQUET, _m._, grand repas; festin solennel et somptueux.
BAPTISER, conferer le bapteme a.
BARBARE, cruel, non-civilise, sauvage.
BARBARESQUE, qui appartient aux peuples de la Barbarie.
BARBE, _f._, poil du menton et des joues. FAIRE LA --, raser.
BARBIER, _m._, coiffeur.
BARBINAIS, nom. propre.
BARBOUILLER, peindre grossierement.
BARBU, E, qui a de la barbe.
BARRIERE, _f._, assemblage de pieces de bois fermant un passage.
BARUCH, un des douze petits prophetes, disciple de Jeremie.
BAS, BASSE, inferieur. TOUT --, pas tres haut. EN --, a l'etage
inferieur.
BASER, appuyer, fonder.
BASTONNADE, _f._, volee de coups de baton.
BAT, _m._, selle grossiere d'une bete de somme.
BATAILLE, _f._, combat general entre deux armees.
BATIMENT, _m._, construction en maconnerie; navire, bateau.
BATIR, edifier, construire.
BATTRE, frapper, donner des coups, vaincre. SE --, combattre,
lutter.
BAVARD, E, qui aime a parler.
BAYARD, nom d'un ambassadeur americain a Londres.
BEAU, BEL, BELLE, BEAUX, qui plait a l'oeil _ou_ a l'esprit; grand.
BEAUCOUP, en quantite considerable; une grande quantite.
BEAUMARCHAIS (PIERRE-AUGUSTIN, CARON DE), ecrivain francais,
auteur du "Barbier de Seville," du "Mariage de Figaro," _etc._,
(1732-1799).
BEBE, _m._, tout petit enfant.
BECQUETER, donner des coups de bec.
BEL, BELLE, _V._ BEAU.
BELGRADE, capitale de la Serbie.
BENEFICE, _m._, profit, avantage.
BENET, _m._, niais, sot.
BERNER, railler, toumer en ridicule.
BERSOT, philosophe francais (1816-1880).
BESOGNE, _f._, tache.
BESOIN, _m._, manque d'une chose necessaire.
BESTIAUX, _m. pl._, animaux domestiques eleves en troupeaux.
BETE, _f._, animal; _adj_., stupide.
BEVUE, _f._, meprise, erreur grossiere.
BIBLE, _f._, recueil des saintes Ecritures.
BIEN, conformement au devoir; fort; _N. M._, propriete; ce qui
est agreable.
BIENFAISANT, E, qui fait du bien; salutaire; charitable.
BIENFAIT, _m._, service, faveur.
BIENFAITEUR, TRICE, qui fait du bien.
BIENTOT, sous peu.
BIJOU, X, _m._, joyau d'une matiere precieuse.
BILLARD, _m._, nom d'un jeu.
BILLET, _m._, petite lettre; missive. -- DE BANQUE, papier remplacant
les monnaies.
BISAIEUL, _m._, pere de l'aieul.
BIZARRE, fantasque, extravagant, singulier.
BLASPHEME, _m._, parole qui outrage la Divinite, la religion.
BLESSANT, E, offensant; qui mortifie.
BLESSE, E, qui a recu une blessure.
BLESSER, porter un coup qui fait plaie, fracture _ou_ contusion;
faire du mal.
BLESSURE, _f._, lesion produite sur un etre vivant par un choc,
une arme.
BOA, _m._, genre de serpent.
BOEUF, _m._, animal ruminant et a cornes.
BOHEMIEN, ENNE, de la Boheme.
BOIRE, avaler un liquide.
BOIS, _m._, substance dure des arbres; lieu plante d'arbres.
BOISSON, _f._, ce qu'on boit.
BOMBE, _f._, espece de projectile.
BON, BONNE, qui a de la bonte; avantageux, favorable; credule.
BONDIR, faire des bonds; s'indigner.
BONHEUR, _m._, etat heureux.
BONHOMIE, _f._, bonte du coeur, simplicite, credulite.
BONHOMME, _m._, homme simple, doux, credule.
BONJOUR, _m._, salut du jour.
BONNE, _f._, servante (_bonne a tout faire_).
BONTE, _f._, indulgence, qualite de ce qui est bon.
BORD, _m._, rivage, cote; cote d'un navire.
BORGNE, qui ne voit que d'un oeil.
BORNE, _f._, limite.
BORNER, limiter; mettre des bornes.
BOSSU, E, qui a une bosse sur le dos.
BOTTE, _f._, assemblage de choses de meme nature liees ensemble.
BOUCHE, _f._, cavite a la partie inferieure de la face.
BOUCHEE, _f._, ce qu'on met de nourriture en une fois dans la
bouche.
BOUCHER, _m._, qui tue les bestiaux et vend leur chair crue en
detail.
BOUCHER, fermer une ouverture.
BOUE, _f._, poussiere des chemins detrempee d'eau.
BOUFFON, _m._, personnage grotesque, qui amusait les rois de ses
faceties.
BOUGER, se mouvoir, remuer.
BOUILLANT, E, qui bout; tres chaud.
BOULANGER, _m._, qui fait et vend du pain.
BOULET, _m._, sphere de fer dont on chargeait les canons.
BOULEVARD, _m._, promenade; large rue plantee d'arbres.
BOURBIER, _m._, lieu creux et plein de boue.
BOURBON, famille princiere francaise.
BOURGEOIS, E, personne aisee qui habite la ville.
BOURGMESTRE, _m._, premier magistrat, maire.
BOURREAU, _m._, homme charge de mettre a execution les peines
corporelles.
BOURSE, _f._, petit sac a argent.
BOUT, _m._, extremite. VENIR A -- DE, reussir a, triompher de.
BOUTIQUE, _f._, lieu de vente au detail.
BRANCHE, _f._, division.
BRAS, _m._, membre du corps humain qui tient a l'epaule.
BRAVE, courageux; bon.
BRAVEMENT, d'une maniere brave; courageusement.
BRAVOURE, _f._, courage; intrepidite.
BRIGAND, _m._, celui qui exerce le brigandage, qui vole a main
armee sur les grands chemins.
BRILLANT, E, eclatant, qui brille.
BRILLER, jeter une vive lumiere; avoir de l'eclat.
BRISER, rompre, casser.
BROCHE, _f._, verge de fer pour faire rotir la viande.
BRAYER, casser, ecraser.
BRUIT, _m._, assemblage de sons divers; nouvelle; renommee; renom.
BRULER, consumer par le feu; dessecher.
BRUSQUEMENT, d'une maniere brusque, subite.
BUFFET, _m._, table ou sont dresses des mets, des vins, des liqueurs,
_etc._, pour une fete.
BUISSON, _m._, touffe d'arbrisseaux sauvages et rameux.
BUREAU, _m._, table a tiroir pour ecrire; endroit ou s'expedient
les affaires.
BUT, _m._, intention, fin qu'on se propose.


C

C', _V._ CE.
CABANE, _f._, maisonnette, hutte.
CABARET, _m._, lieu ou l'on boit, ou l'on achete des liqueurs
spiritueuses.
CABINET, _m._, petite chambre; bureau; etude.
CABLE, _m._, grosse corde.
CACHER, soustraire aux regards; dissimuler.
CACHETER, fermer, sceller avec un cachet.
CADEAU, _m._, present, don.
CADET, ETTE, ne le second; le plus jeune.
CADI, _m._, juge musulman.
CAFE, _m._, espece de boisson; lieu ou l'on boit le cafe, _etc._
CAILLER, coaguler.
CAILLOU, X, _m._, petite pierre.
CAISSE, _f._, coffre a argent.
CALCULER, faire une operation de calcul.
CALME, tranquille.
CALOMNIE, _f._, fausse accusation qui blesse la reputation.
CAMARADE, _m._, compagnon de travail, d'etude, _etc._
CAMP, _m._, lieu ou s'etablit une armee.
CAMPAGNARD, E, qui habite la campagne.
CAMPAGNE, _f._, etendue de pays hors de la ville.
CAMPER, vivre au camp; asseoir un camp; installer.
CANDIDAT, _m._, qui veut un emploi, une fonction, _etc._
CANNE, f., baton pour s'appuyer en marchant.
CANON, _m._, piece d'artillerie.
CANTATRICE, _f._, chanteuse professionnelle de talent.
CANTIQUE, _m._, chant religieux.
CAPABLE, qui est en etat de faire une chose.
CAPITAINE, _m._, chef d'une troupe.
CAPITAL, E: PEINE --E, peine de mort.
CAPITAL, _m._, somme qui rapporte interet; biens qu'on possede.
CAPITALE, _f._, ville principale.
CAPITULATION, _f._, traite pour la reddition d'une place.
CAPTIF, IVE, prisonnier.
CAPTURE, _f._, action de capturer un homme, un navire, _etc._
CAR, _conj._, qui marque la raison, la preuve; parce que.
CARACTERE, _m._, nature; figure dont on se sert dans l'ecriture;
lettre.
CARAVANE, f., troupe de voyageurs reunis pour franchir un desert.
CARDINAL, AUX, _m._, un des prelats qui forment le sacre college.
CARNAVAL, _m._, temps destine aux divertissements.
CARRIERE, _f._, cours de la vie.
CARROSSE, _m._, sorte de voiture.
CARTE, _f._, representation du globe _ou_ de l'une de ses parties;
petit carton sur lequel on a fait imprimer son nom.
CARTEL, _m._, provocation en duel.
CARTHAGE, ville de l'Afrique, fondee au VIIe siecle av. J.-C.,
par les Pheniciens.
CARTHAGINOIS, E, de Carthage.
CARTOGRAPHE, _m._, personne qui dresse des cartes de geographie.
CARTON, _m._, carte grossiere, fabriquee avec des rognures de
papier, _etc._
CAS, _m._, circonstance. EN TOUT --, quoi qu'il arrive. FAIRE
-- DE, estimer.
CASSEROLE, _f._, sorte de poelon de fer, de cuivre, _etc._, a
fond plat et a manche court.
CAUSE, _f._, principe, motif; interet. EN CONNAISSANCE DE --,
en sachant bien ce que l'on fait.
CAUSER, etre cause de; parler familierement.
CAVALERIE, _f._, ensemble de troupes a cheval.
CAVALIER, _m._, homme a cheval.
CE, _pr. dem. m. sing_., la chose _ou_ la personne dont on parle.
CE, CET, CETTE, CES, _adj. dem._, marquant la personne _ou_ la
chose qu'on designe.
CELA, _pr. dem._, cette chose-la.
CELEBRE, fameux, renomme.
CELUI, CENE, CEUX, CELLES, _pro dem._, servant a indiquer les
personnes _ou_ les chases.
CENSE, considere comme.
CENTRE, _m._, milieu.
CEPENDANT, pendant ce temps-la; neanmoins, toutefois, pourtant.
CEREMONIE, _f._, pompe, appareil; politesse, civilite genante.
CERTAIN, E, indubitable, vrai, sur. UN --, quelque, un.
CERTAINEMENT, assurement.
CERTITUDE, _f._, conviction, confiance.
CESSER, discontinuer, prendre fin.
CHACUN, E, _pron. indef._, chaque personne; tout le monde.
CHAISE, _f._, siege a dossier sans bras.
CHALAND, _m._, acheteur.
CHAMBRE, _f._, piece d'une maison (_ou l'on couche_).
CHAMEAU, _m._, genre de mammifere ruminant qui a deux bosses sur
le dos.
CHAMP, _m._, etendue de terre labourable.
CHAMPAGNE, _m._, vin blanc mousseux, tres estime, que l'on prepare
en Champagne.
CHAMPION, _m._, defenseur. LES DEUX --S, les deux adversaires.
CHANCE, _f._, resultat; bonheur; _pl._ probabilites.
CHANCELER, vaciller sur ses pieds, _ou_ sa base.
CHANDELLE, _f._, flambeau de suif.
CHANGEMENT, _m._, action de changer.
CHANGER, remplacer une chose par une autre; convertir.
CHANSON, _f._, piece de vers frivole _ou_ satirique que l'on chante.
CHANT, _m._, suite de sons modules, emis par la voix; melodie.
CHANTER, former avec la voix des sons varies.
CHANTEUR, EUSE, qui chante souvent _ou_ fait metier de chanter.
CHAPEAU, X, _m._, coiffure a bords, d'homme _ou_ de femme.
CHAPELIER, _m._, qui fait _ou_ vend des chapeaux.
CHAPELLE, _f._, petite eglise.
CHAPITRE, _m._, division d'un livre; matiere.
CHAQUE, _adj. indef._, tout, toute. -- FOIS, toutes les fois.
CHARBON, _m._, produit qui resulte du bois brule a l'abri du contact
de l'air.
CHARGE, _f._, faix, fardeau.
CHARGER, mettre une charge sur; donner un ordre, une commission.
SE -- DE, prendre le soin de.
CHARLATANISME, _m._, exploitation de la credulite publique.
CHARLES-QUINT, roi d'Espagne, empereur d' Allemagne en 1519.
CHARMANT, E, agreable.
CHARMER, fasciner, plaire extremement.
CHARRETIER, _m._, qui conduit une charrette.
CHARRETTE, _f._, voiture de charge a deux roues.
CHARRUE, _f._, machine a labourer la terre.
CHASSE, _f._, action de tuer, de prendre _ou_ de poursuivre le
gibier; poursuite.
CHASSELAS, _m._, variete de raisin blanc de table.
CHASSER, mettre dehors (_avec violence_); poursuivre le gibier.
CHASSEUR, _m._, qui chasse.
CHAT, _m._, genre de mammifere, petit animal domestique. qui detruit
les souris.
CHATEAU, _m._, demeure feodale fortifiee; habitation seigneuriale;
grande et belle maison de campagne.
CHAUSSURE, _f._, tout ce qu'on met au pied pour se chausser.
CHEF-D'OEUVRE, _m._, travail parfait, oeuvre capitale.
CHEMIN, _M._, voie de communication.
CHEMINEE, _f._, foyer dans lequel on fait du feu.
CHER, CHERE, tendrement aime; precieux.
CHERCHER, se donner de la peine pour trouver; prendre; s'efforcer de.
CHEVAL, AUX, _m._, genre d'animal servant a l'homme de monture
et de bete de trait.
CHEVEU, X, _m._, poil de la tete de l'homme.
CHEZ, _prep._, au logis de; dans le pays de; dans la personne,
les oeuvres de.
CHIEN, _m._, genre d'animal domestique, tres fidele a l'homme.
CHIRAC, principal medecin de Louis XV (1650-1732).
CHIRURGIEN, _m._, medecin qui exerce la chirurgie.
CHOISIR, preferer, opter entre deux alternatives.
CHOISY, nom de lieu, pres Paris.
CHOIX, _m._, action, faculte _ou_ pouvoir de choisir.
CHOSE, _f._, tout ce qui est; objet; affaire. PEU DE --, pas
beaucoup.
CHRETIEN, ENNE, qui professe la religion du Christ.
CHUTE, _f._, action d'un objet qui tombe.
CICATRICE, _f._, trace qui reste d'une plaie, d'une blessure.
CIEL, _m._, espace indefini dans lequel se meuvent les astres;
sejour des bienheureux.
CINEAS, ministre et conseiller de Pyrrhus.
CINQUANTE, _adj. num._, cinq fois dix.
CINQUIEME, _adj. ord._, de cinq.
CIRCONSTANCE, _f._, conjoncture, situation des choses.
CIRCONVOISIN, E, proche, qui avoisine.
CIRCULATION, _f._, mouvement de ce qui circule.
CIRQUE, _f._, lieu destine aux jeux publics.
CITADIN, E, qui habite une ville.
CITER, rapporter textuellement; appeler devant la justice.
CITOYEN, ENNE, habitant d'une cite; membre de l'Etat.
CIVIL, E, qui concerne les citoyens; poli, bien eleve.
CLASSE, _f._, ordre dans lequel on range les personnes et les
choses; eleves sous un maitre.
CLASSIQUE, a l'usage des classes; conforme aux regles tracees
par les anciens.
CLEF, _f._, instrument metallique pour ouvrir et fermer une serrure.
CLEOPATRE, reine d'Egypte, qui captiva Cesar et Antoine.
CLERMONT, nom de lieu.
CLIENT, _m._, pratique d'un commercant; homme qui confie ses interets
a un avocat, sa sante a un medecin, _etc._
CLIENTELE, _f._, ensemble des clients.
CLINIQUE, _f._, enseignement de la medecine donne pres des malades.
CLOITRE, _m._, monastere.
CLORE, fermer, entourer.
COCHER, _m._, conducteur d'une voiture.
COCHON, _m._, mammifere domestique, qui fournit le lard, _etc._
COEUR, _m._, principal organe de la circulation du sang; disposition
de l'ame; courage. AU -- DE, au milieu de.
COIFFEUR, _m._, qui soigne et coupe les cheveux _ou_ la barbe.
COIN, _m._, angle.
COLERE, _f._, irritation de l'ame offensee.
COLLATERAL, E, attenant au voisin par un cote.
COLLATION, _f._, leger repas.
COLLECTE, _f._, quete.
COLLECTION, _f._, recueil d'objets qui ont du rapport.
COLLER, faire adherer.
COMBAT, _m._, lutte entre gens armes. -- SINGULIER, duel.
COMBATTANT, E, personne qui prend part a un combat.
COMBATTRE, se battre contre, lutter contre.
COMBLE, _m., fig._, le dernier degre.
COMEDIE, _f._, poeme dramatique qui excite le rire en representant
les moeurs, les ridicules de la societe.
COMMANDANT, _m._, qui commande; chef de bataillon; officier
superieur.
COMMANDER, ordonner; avoir l'autorite sur; imposer.
COMME, de meme que; tel que; combien; de quelle maniere; parce
que; quand.
COMMENCER, faire la premiere partie de.
COMMENT, de quelle maniere; pourquoi.
COMMERCANT, _m._, qui fait le commerce.
COMMERCE, _m._, trafic, negoce; le corps des commercants.
COMMETTRE, faire, preposer.
COMMIS, _m._, employe dans un bureau, dans une maison de commerce.
COMMISSION, _f._, charge qu'on donne a quelqu'un de faire une
chose.
COMMODEMENT, d'une maniere commode.
COMMUN, E, general, universel; mediocre.
COMMUNICATION, _f._, action de communiquer; avis.
COMPAGNIE, _f._, assemblee de personnes; societe industrielle
_ou_ commerciale.
COMPAGNON, _m._, camarade, associe.
COMPARAISON, _f._, action de comparer.
COMPATRIOTE, _m._, qui est du meme pays qu'une autre personne.
COMPENSER, reparer.
COMPERE, _m._, parrain; complice. RUSE --, personne adroite.
COMPLAISANT, E, qui a de l'obligeance.
COMPLIMENT, _m._, paroles civiles obligeantes _ou_ affectueuses.
COMPOSER, former un tout de differentes parties; creer; arranger.
COMPRENDRE, concevoir, se rendre raison de.
COMPTE, _m._, calcul, nombre. TENIR -- DE, faire un rapport de.
COMPTER, calculer; se proposer. -- SUR, avoir confiance en.
COMTE, _m._, dignitaire du troisieme ordre dans la noblesse.
CONCENTRER, rassembler, reunir.
CONCEVOIR, _fig._, former dans son esprit.
CONCIERGE, _m._, portier qui a la garde d'une maison.
CONCLURE, terminer; donner ses conclusions.
CONCLUSION, _f._, action de conclure; solution; consequence.
CONCURRENCE, _f._, competition.
CONDAMNER, prononcer jugement contre; desapprouver.
CONDE, branche collaterale de la maison de Bourbon.
CONDITION, _f._, rang, position sociale; etat; circonstances;
convention dont depend l'execution d'un marche.
CONDUCTEUR, _m._, qui conduit.
CONDUIRE, guider, diriger, mener.
CONFIANCE, _f._, esperance; assurance.
CONFIDENT, _m._, a qui l'on confie ses plus secretes pensees.
CONFIER, remettre au soin de quelqu'un.
CONFONDRE, meler.
CONFRERE, _m._, chacun de ceux qui exercent la meme profession.
CONGEDIER, renvoyer.
CONGREGATION, _f._, ensemble de religieux du meme ordre.
CONGRES, _m._, assemblee d'ambassadeurs, _ou_ de legislateurs,
pour traiter d'interets politiques.
CONJONCTURE, _f._, concours de circonstances; occasion.
CONJURE, E, qui prend part a un complot.
CONJURER, prier avec instance.
CONNAISSANCE, _f._, idee; relation de societe; ami.
CONNAISSEUR, _m._, qui se connait a quelque chose.
CONNAITRE, avoir l'idee de; avoir des relations avec. SE -- A,
etre en etat de juger.
CONNU, E, bien su; clair; celebre.
CONQUERANT, E, qui fait, _ou_ a fait, de nombreuses conquetes.
CONQUERIR, acquerir par les armes; gagner.
CONQUETE, _f._, action de conquerir.
CONSACRER, dedier, employer.
CONSCIENCE, _f._, connaissance; notion; sentiment interieur par
lequel l'homme se rend temoignage a lui-meme du bien et du
mal qu'il fait.
CONSEIL, _m._, avis, opinion.
CONSEILLER, _m._, qui donne conseil; membre d'une compagnie
judiciare.
CONSEILLER, donner un conseil a.


 


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